J'ai toujours préféré le transport actif à l'utilisation d'un véhicule pour mes déplacements dès que c'est possible. La marche a donc été une activité très présente pour moi.
En prenant ma retraite, étant donné que j'ai la chance de demeurer à environ quinze minutes de marche d'un boisé urbain, j'ai ajouté des marches de santé en forêt à cette propension.
J'apprécie l'énergie primitive de la Nature qui s'exprime totalement en forêt. Elle se lance dans toutes les directions en un foisonnement de vie où chaque chose trouve sa place et participe à l'équilibre global de l'écosystème dans un réjouissant chaos.
Pour joindre l'utile à l'agréable, j'ai pris l'habitude de traîner une caméra afin de profiter des occasions qui pourraient se présenter pendant ces marches de santé. J'ai ainsi eu l'occasion de réaliser certaines photos qui me plaisaient beaucoup; voire un projet complet - Ces arbres blessés - les arbres meurent debout - au cœur de la pandémie de COVID 19.
L'été dernier, j'ai adopté une approche inverse : plutôt que de prendre une marche de santé et en profiter pour faire de la photo, le but est maintenant de prendre des photos pendant ces marches en forêt.
Le projet Éclats de lumière
J'avais en tête deux principaux défis à relever :
- Organiser le chaos
- Réaliser de belles images au soleil de mi-journée
Dès le départ, j'ai opté pour le noir et blanc afin de mettre en évidence et faire ressortir la structure de l'image. Le post-traitement lui-même vise à magnifier la lumière présente.
Tout naturellement, l'utilisation d'une focale fixe (35mm en plein format) s'est imposé très tôt.
En élargissant mon champs d'activité à différents parcs et boisés aménagés de la ville de Québec et de ses environs, j'ai ressenti la personnalité de chacun, l'Esprit des lieux exprimant doucement sa présence.
Voici le résultat.